Drôle de journée pour finir la semaine. Après s’être orienté clairement à la baisse dans la matinée, cédant jusqu’à 1%, l’indice français a remonté la pente retrouver son seuil d’équilibre avant de rédécrocher vers la fin de séance, entrainé par Wall Street. Il clôture en repli de 1,04% vers les 5317 points. Sur la semaine, l’indice recule de 1,36%.
Il faut dire qu’aux Etats-Unis après l’euphorie d’hier, on se demande toujours si la majorité républicaine au Sénat va réussir à adopter la réforme fiscale Trump. A 17h30, le Dow Jones cédait 0,6% et le Nasdaq près de 1%.
C’est Fnac Darty qui a joué les agitateurs à la hausse aujourd’hui sur le marché français. Est-ce l’effet de l’arrivée d’Alexandre Bompard, ancien PDG de Fnac Darty, a la tête de Carrefour ? En tout cas selon BFM Business, les deux groupes songeraient à mutualiser leurs achats. Des volumes qui représentent un peu moins de 7 milliards d'euros pour Fnac-Darty et entre 3 et 4 milliards d'euros pour Carrefour, qui en a moins profité aujourd’hui en Bourse (+1,08%)
Derrière, les parapétrolières Vallourec et TechnipFMC et GTT profitent de la hausse des prix du Brent dans la foulée de l'accord de l’Opep. L’Organisation des pays exportateurs de pétrole a prolongé jusqu’à fin 2018 la réduction engagée de la production d’hydrocarbures.
Nouvelle séance de hausse aussi pour Technicolor, le spécialiste des techniques de l’image aura passé la semaine dans le vert, progressant de 10,4%.
Côté baisse, Soitec est lanterne rouge du CAC 40 dans la foulée de la publication hier de résultats semestriels pourtant bien orientés. Natixis en avait profité pour réitérer son conseil à neutre sur le titre avec un objectif à 50 euros. La banque s’interroge toujours sur la taille potentielle du marché FD-SOI sur lequel Soitec et bien placé.
Derrière on retrouve STMicroelectronics Neopost Amundi et Valeo
Le marché n’a pas non plus soigné Sanofi (-2,3%). Le laboratoire a souffert d’un abaissement de recommandation de "surperformance" à "sous-performance" par Morgan Stanley, avec un objectif réduit de 18,5%, à 75 euros. Certes, le titre est décoté par rapport au secteur européen mais la banque américaine estime que c’est justifié par l'absence de catalyseurs suffisants pour 2018.
LG (redaction@boursorama.fr)